Les nuisibles sont partout autour de nous. Sans l’œil exercé et les capacités d’analyse des dératiseurs, ils envahissent rapidement notre espace, contaminent nos aliments et peuvent provoquer des maladies. Ils travaillent à l’intérieur et autour de bâtiments de tous types, notamment des appartements, des maisons, des bureaux, des usines alimentaires, des hôpitaux, des supermarchés, des magasins, des pubs, des restaurants, des entrepôts, des écoles, etc. Découvrez dans cet article tout sur le métier de dératiseur.
Les dératiseurs (ou opérateurs de lutte contre les nuisibles) jouent un rôle essentiel dans le maintien de la santé publique et de la sécurité alimentaire par la prévention des nuisibles.
La société lorade.fr est une entreprise spécialisée dans la lutte antiparasitaire et met à disposition des professionnels spécialisés dans l’éradication de nuisibles.
Voici le type de fonctions, de responsabilités et de tâches effectuées par les dératiseurs :
Par ailleurs, ils s’occupent de réaliser des actions mineures d’imperméabilisation des bâtiments pour empêcher l’entrée des nuisibles et recommander des mesures efficaces de lutte contre les nuisibles pour prévenir les infestations.
Pour être employé en tant que dératiseur, il faut remplir certaines conditions pour être apte et obtenir un entretien d’embauche. En outre, vous devez :
De plus, vous devez avoir une bonne connaissance de divers parasites et être au courant de la législation en vigueur et des pratiques du secteur.
Afin d’atteindre cet objectif, les dératiseurs évaluent continuellement l’environnement, c’est-à-dire les conditions qui sont propices aux infestations de nuisibles et signalent tout problème au propriétaire du bâtiment. Par exemple, un trou sous une porte est un point d’accès potentiel pour les souris et est susceptible d’entraîner une infestation tôt ou tard s’il n’est pas traité. Si le fond d’une poubelle à roulettes est laissé sale, ce n’est qu’une question de temps avant que les mouches n’y pondent des œufs.
L’objectif principal de la prévention des nuisibles est d’identifier les problèmes potentiels et de les résoudre avant qu’une infestation ne se produise.
De nombreuses entreprises sont tenues de tenir des registres écrits d’inspection des nuisibles par les lois, les normes ou les auditeurs.
Les dératiseurs travaillent généralement seuls et conduisent une camionnette de l’entreprise avec du matériel de traitement sur différents sites. Ils visitent en moyenne 7 à 14 locaux au cours de leur journée de travail.
Le travail peut parfois être inconfortable (par exemple, retirer un animal mort), mais le port d’équipements de protection et d’outils le rend beaucoup plus facile. Ces équipements comprennent :
Comme les nuisibles sont partout autour de nous et qu’ils interfèrent constamment avec les activités humaines et l’environnement, les dératiseurs opèrent dans un secteur pratiquement « à l’abri de la récession ». Il n’est pas connu qu’un dératiseur qualifié soit au chômage.
C’est un élément très rassurant alors que nous constatons tous que le marché du travail actuel devient de plus en plus précaire.
Les contrôleurs de nuisibles sont formés à la biologie et au comportement des nuisibles, ce qui signifie qu’ils peuvent identifier un nuisible et déterminer ainsi comment s’en débarrasser une fois pour toutes. Lorsqu’il s’agit d’insectes tropicaux envahissants, certains dératiseurs se spécialisent en entomologie et peuvent identifier les espèces les plus improbables (par exemple, les « biologistes de terrain »).
Les équipements d’inspection/identification les plus courants sont les suivants :
Les dératiseurs évaluent le type et l’étendue d’une infestation et préparent une stratégie d’éradication et de contrôle en utilisant une variété d’outils et d’équipements pour gérer le problème de parasites. Ces outils comprennent :
L’approche professionnelle moderne de la lutte contre les parasites, qui combine différentes méthodes, est connue sous le nom de stratégie de lutte intégrée contre les parasites.
Les nuisibles suivants sont les plus courants dans les zones urbaines :
Il existe de nombreux autres nuisibles, mais pas aussi courants, par exemple les fourmis pharaon, les puces, les coléoptères des tapis, les coléoptères des produits stockés, les oiseaux nuisibles, etc.
Les compétences requises pour devenir un dératiseur sont de plusieurs ordres :
Les rapports et la tenue de registres étant une partie essentielle des opérations quotidiennes, de bonnes compétences rédactionnelles sont nécessaires pour communiquer les problèmes, les conseils et les recommandations. Un diplôme de fin d’études minimum est requis.
Afin d’effectuer un travail efficace, les dératiseurs doivent intégrer de nombreuses connaissances sur la biologie des nuisibles et les techniques de gestion des nuisibles.
Les dératiseurs doivent avoir une licence en sciences chimiques afin d’acheter et d’utiliser des biocides.
Les dératiseurs manipulent des substances potentiellement dangereuses et travaillent avec des matériaux contaminés. L’application sûre de biocides et la connaissance de la législation restreignant l’utilisation de certaines méthodes de lutte contre les nuisibles dans certaines régions sont obligatoires. Il est donc nécessaire de s’inscrire à des formations internes et à des cours formels certifiés et diplômés.
Afin de conserver leur licence, les dératiseurs doivent être membres d’un programme de développement professionnel continu et mettre à jour leurs compétences par le biais de diverses activités, par exemple des formations internes et formelles, des conférences et des événements, la lecture/étude de magazines de contrôle des nuisibles, le visionnage de vidéos de formation, etc. Ces activités sont en fait intéressantes et permettent également de rencontrer des collègues. Cela ajoute à la diversité du travail !
Les dératiseurs doivent avoir de l’assurance et une capacité naturelle à communiquer efficacement avec les clients, par exemple en analysant les problèmes de parasites, en déterminant les solutions appropriées, en rassurant les clients et en les encourageant à coopérer afin d’obtenir un contrôle, etc. C’est pourquoi les personnes qui ont été en contact avec le public par le biais de divers rôles de service à la clientèle font d’excellentes carrières dans la lutte antiparasitaire.
Comme la plupart des nuisibles sont « cachés », il faut de solides aptitudes et initiatives de bricolage pour accéder aux zones de cachette/de reproduction. Par exemple, il peut s’avérer nécessaire de percer ou de découper des ouvertures dans les bâtiments (plaques de plâtre) ou dans les environs en béton, d’insérer des caméras d’inspection endoscopiques, des buses de pulvérisation, d’ouvrir des trous d’homme, etc.